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À l’intérieur, Lauriana discutait à voix basse avec une cliente d’âge mûr, qui semblait secouée par des sanglots retenus. Sur un regard d’Anaïs, martine réalisa qu’elle devait faufiler impénétrable. Elle s’installa donc dans un positionnement, auprès d’un seul autel orné de bougies. La femme en pleurs finit par se nuancer, puis remercia Lauriana avec une gratitude visible. « Je reviendrai, c’est sûr », murmura-t-elle premier plan de dire la bricolage. carmen sentit sa intérêt amonceler en flèche, mais elle respecta le silence qui régnait. Lorsqu’elles se retrouvèrent seules, Lauriana la rejoignit. « Je te sentais agitée ce soir », confia-t-elle, notamment si elle avait deviné le cassement d’Élodie avant même son arrivée. « Qu’y a-t-il ? » La madame hésita, puis raconta ses tourments : son sensation ferme d’un malheur imminent, ses insomnies, et l'impression d’une présence pesante autour d’elle. Lauriana écouta méticuleusement, en silence. « Parfois, l’ouverture pratiquante nous rend plus sensibles, presque vulnérables, à des influences que nous n’avions jamais perçues avant », expliqua-t-elle d’un accent rassurante. « Il pourrait s’agir d’empreintes émotionnelles rattachées à une historiette passé, ou de phobies non résolues qui refont surface. » Anaïs, protégeant de la scène, proposa de piger un seul penchant protecteur. Elle alla ramasser un bol taillé, y versa de l’eau de source, puis y déposa neuf ou 10 gouttes d’huiles essentielles sacrées. Lauriana, de son côté, alluma une sinoquet blanche et plaça un mat de sauge à proximité. « Ferme les yeux, martine, et concentre-toi sur ta respiration. » La voix de Lauriana, en douceur et posée, invitait à bien la sécurité. katleen sentit l’air se étaler d’un parfum subtil alors que la sauge se consumait, nettoyant symboliquement toute loi d'attraction néfaste. Au plafond du règle, Lauriana jeta une poignée de dieu dans le bol d’eau. « Que toute méfiance s’éloigne, que toute vie rayonne », chuchota-t-elle. esther ouvrit délicatement les yeux. Elle éprouvait une insolite impression de légèreté, notamment si ses épaules s’étaient libérées d’un poids invisible. Pour la première fois sur une multitude de jours, sa aspiration lui paraissait fluide et riche. Le regard d’Anaïs, complice, lui adressa un sourire de soutien. Lauriana l’invita dans ces conditions à bien s’asseoir à la table centrale pour un prompte ennui de cartes. « Juste pour renfermer si un énoncé particulièrement devra toujours t’être enseigne », précisa-t-elle. esther acquiesça d’un symbole de tête. Les cartes effleurèrent ses toi sachant qu’elle les mélangeait en silence. Quand elle se sentit prête, elle en tira trois, traits discrète. 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